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L’inclusion financière des femmes : catalyseur de croissance économique

L’inclusion financière des femmes entrepreneures était au cœur d’un panel organisé lors de l’événement Ring the Bell for Gender Equality, initié par la BRVM. Cette rencontre a réuni plusieurs acteurs du secteur financier autour d’un objectif commun : renforcer l’inclusion financière des femmes entrepreneures en Afrique. En tant qu’épargnantes, investisseuses ou cheffes d’entreprise, elles jouent un rôle crucial dans l’économie. Pourtant, leur accès aux services financiers reste limité, freinant leur plein potentiel économique.

Un enjeu majeur pour la croissance économique

L’inclusion financière des femmes est essentielle au développement économique. Pourtant, elles rencontrent encore de nombreux obstacles pour accéder aux services financiers. Mme Yénita BAMBA, Directrice Générale de FIN’Elle, rappelle : « Les femmes sont des actrices clés de la croissance, mais leur accès au financement reste limité. »

 

Les défis spécifiques rencontrés par les femmes

Les panélistes ont souligné plusieurs défis majeurs pour les femmes :

  • Un accès limité aux financements, faute de garanties ;

  • Une faible connaissance des produits financiers adaptés ;

  • Le manque de formalisation de leurs activités.

Le rôle des institutions financières dans l’autonomisation des femmes

Les institutions financières jouent un rôle clé dans la promotion de l’épargne et de l’investissement féminin.
Mme Kadiatou DIALLO, Directrice à Ecobank, a souligné l’importance de proposer des produits financiers sur mesure. Ces solutions doivent répondre aux besoins des femmes entrepreneures et épargnantes.
Mme Dominique DIAGOU-EHILE, Directrice Générale Adjointe du Groupe NSIA, a insisté sur l’accompagnement des femmes dans la gestion des risques. Elle recommande des solutions d’assurance simples, accessibles et adaptées.

Des solutions innovantes pour renforcer l’inclusion financière des femmes

Les échanges ont porté sur les actions en faveur de l’autonomie financière des femmes. Mme Yénita BAMBA a présenté l’engagement de FIN’Elle. L’institution soutient les femmes entrepreneures avec des financements adaptés et des formations en gestion. « Il faut aller au-delà des financements classiques. Être à l’écoute des besoins réels des clientes est essentiel », a-t-elle déclaré.

Parmi les solutions innovantes évoquées :

  • Des plateformes digitales en langues locales pour faciliter l’accès aux services financiers ;

  • Un écosystème vertueux combinant épargne, crédit, assurance et investissement ;

  • Des produits d’épargne et de microcrédit conçus selon les besoins des femmes.

Investir en soi : un levier d’émancipation pour les femmes

L’un des messages clés du panel : l’épargne et l’investissement sont essentiels pour l’autonomie et la sécurité financière des femmes.
L’épargne n’est pas seulement un effort financier. C’est un véritable investissement en soi. Elle aide à anticiper l’avenir, sécuriser ses projets et saisir des opportunités économiques.

Les intervenantes ont insisté : investir en soi-même, par la formation, l’épargne ou l’entrepreneuriat, renforce la stabilité financière. Cela a aussi un impact positif sur la famille et la communauté.
Mme Leticia N’CHO-TRAORE, PDG du Groupe Addict et modératrice, a résumé les échanges : « L’accès aux services financiers est un levier puissant pour l’autonomisation des femmes. Mais il faut une volonté commune et des actions concrètes. »

Avec des initiatives solides et l’engagement des acteurs du secteur, l’inclusion financière des femmes peut devenir un moteur de transformation économique et sociale.

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