Le 2 octobre 2024, au Noom Hôtel Abidjan, Mme Yénita BAMBA, Directrice Générale de FIN’Elle, a pris part à la 8ᵉ édition de l’African Business and Social Responsibility Forum. Cet événement, consacré aux enjeux de développement durable, a mis en lumière des thématiques majeures, dont l’autonomisation économique des femmes en Afrique.
Lors d’un panel intitulé : « Financement de l’autonomisation économique des jeunes et des femmes : L’heure du bilan a sonné ! », Mme BAMBA a souligné l’urgence de proposer des mécanismes financiers inclusifs et adaptés. Elle a notamment insisté sur la nécessité de solutions sur mesure pour répondre aux défis spécifiques rencontrés par les jeunes et les femmes entrepreneures sur le continent.
Un contexte économique en pleine mutation : un déficit entre l’offre et la demande
Le panel a débuté en soulignant une réalité préoccupante : chaque année, plus de 20 millions de jeunes Africains arrivent sur le marché du travail. Pourtant, à peine 3 millions d’emplois formels sont créés.
Face à cette « bombe sociale à retardement », Mme Yénita BAMBA a rappelé l’urgence de repenser les stratégies actuelles. Selon elle, il est essentiel d’accélérer l’autonomisation économique des jeunes et des femmes.
En outre, elle a insisté sur la nécessité d’un bilan objectif. Celui-ci permet non seulement d’évaluer les forces et les faiblesses des dispositifs financiers existants, mais aussi d’identifier les innovations à envisager.
Explorer des mécanismes innovants pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes
Mme BAMBA, aux côtés des autres panélistes, a exploré plusieurs solutions de financement innovantes. Ces mécanismes visent à stimuler l’entrepreneuriat, en particulier chez les jeunes et les femmes.
L’un des principaux obstacles reste l’accès à des financements adaptés. À ce sujet, Mme Yénita BAMBA, Directrice Générale de FIN’Elle, a apporté un éclairage précieux.
Elle a présenté l’expérience de FIN’Elle, une institution dédiée au financement des femmes. Selon elle, FIN’Elle s’efforce de rendre les ressources financières plus accessibles, surtout pour les entrepreneures souvent exclues des circuits bancaires traditionnels.
Combler le déficit de financement des femmes entrepreneures en Afrique
Un autre point essentiel du panel portait sur le déficit de financement des femmes entrepreneures en Afrique. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), ce manque est estimé à 42 milliards de dollars.
Ce déficit important freine le développement des entreprises dirigées par des femmes. Il limite également leur contribution à l’économie.
Mme Yénita BAMBA a souligné que ce manque de financement constitue un obstacle majeur. Elle a rappelé que des institutions comme FIN’Elle jouent un rôle clé. Grâce à des produits adaptés, elles proposent des solutions sur mesure pour réduire ce fossé.
Renforcement de l’éducation financière et de la formation professionnelle
En Côte d’Ivoire, l’accès des femmes au financement reste limité. Ce frein s’explique souvent par un manque de formation. C’est pourquoi FIN’Elle a fait de l’éducation financière et de la formation professionnelle un pilier central de son action. Mme Yénita BAMBA a insisté sur l’importance de renforcer ces outils. Selon elle, ils permettent aux jeunes et aux femmes de mieux saisir et gérer les opportunités entrepreneuriales.
Une transformation économique inclusive à l’horizon
Le panel a conclu sur un appel urgent à transformer les défis en opportunités en créant des mécanismes financiers innovants pour répondre aux besoins des jeunes et des femmes en Afrique. Avec des initiatives comme celles de FIN’Elle, le continent peut espérer une croissance inclusive, où l’autonomisation de ces groupes devient un levier pour un développement durable et équitable.
À propos de FIN’Elle
Créée en 2018, FIN’Elle est une institution de mésofinance dédiée à l’autonomisation des femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire. Avec une gamme de produits d’épargne, de crédit et des programmes de renforcement de capacités, FIN’Elle s’engage à promouvoir en Côte d’Ivoire un modèle panafricain de financement inclusif pour les femmes.
A ce jour, FIN’Elle sert plus de 30 000 clients et se classe dans le Top 10 des institutions de microfinance en Côte d’Ivoire.
FIN’Elle est une filiale du Groupe COFINA, leader panafricain de la mésofinance.
Pour plus d’informations, visitez notre site web : www.fin-elle.com